Le Syndicat France Police dénonce la mesure de garde à vue prise à l’encontre de notre collègue gendarme dans l’affaire de la mort de Rémi Fraisse sur le barrage de Sivens.
Pour prendre une mesure de garde à vue à l’encontre d’une personne il doit exister des indices graves et concordants qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction.
Agissant dans un cadre légal – un maintien de l’ordre -, en état de légitime défense – face à des groupes violents utilisant des projectiles de toutes sortes dont des engins incendiaires -, les gendarmes ont été irréprochables.
Il n’existe pas d’indice grave et concordant contre notre collègue gendarme justifiant cette mesure de garde à vue. On s’en prend à un militaire de la gendarmerie à titre individuel alors qu’il s’agit d’une question politique. Les gendarmes n’étaient pas à Sivens d’initiative mais sur ordres.
C’est un nouveau message de défiance adressé par la justice aux forces de police et de gendarmerie. Le recours systématique à la garde à vue contre les policiers et gendarmes est scandaleux.
A quand le placement en garde à vue des fonctionnaires ayant abattu les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ?