Communiqué de presse France Police du 23 août 2015

Le Syndicat France Police saisit le Président François Hollande pour proposer une série de mesures d’urgence face aux agressions terroristes dont la France est victime.

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Ayoub El Khazzani, ressortissant marocain de 25 ans et auteur de l’attentat perpétré dans le train Thalys, faisait l’objet d’une fiche « S ».

Bien que signalé comme un individu dangereux appartenant à la mouvance radicale et connu pour trafic de stupéfiants, cet extra-communautaire aurait vécu en Espagne puis séjourné en Belgique et en France. Il aurait été localisé le 10 mai 2015 à Berlin en transit pour la Syrie via la Turquie. Après avoir combattu aux côtés de Daesh, Il serait rentré en Europe et en France sans que personne ne s’en aperçoive.

Des milliers d’individus faisant l’objet de fiches « S » séjournent en France ou circulent librement à l’intérieur de l’espace Schengen.

Quels que soient les moyens engagés, il est impossible de surveiller efficacement l’ensemble de ces individus susceptibles de commettre tôt ou tard un attentat.

Incontestablement, Daesh est aujourd’hui un Etat. Cet état a déclaré la guerre à notre pays et au monde libre que nous incarnons.

Sur la base de ce constat, quatre mesures d’urgence pourraient efficacement être prises pour protéger la population civile française.

1° Rétablir immédiatement les contrôles systématiques à nos frontières nationales terrestres, maritimes et aériennes pour empêcher l’entrée de terroristes sur notre sol.

2° Expulser immédiatement tous les clandestins – nommés pudiquement migrants – parmi lesquels des combattants de Daesh sont infiltrés.

3° Expulser immédiatement tous les étrangers en situation régulière ou les binationaux connus pour être en lien avec la mouvance radicale.

4° Incarcérer provisoirement dans des centres dédiés (dans l’attente de leurs condamnations définitives) tous les Français en lien avec la mouvance radicale au titre de l’article 411-4 du code pénal qui prévoit que :

 » le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France ».

Face à la barbarie, la prévention doit céder la place à la dissuasion et à la répression.

La protection de la population civile justifie des mesures d’exception y compris restrictives en terme de libertés publiques.

En l’absence d’une riposte adaptée, beaucoup de nos compatriotes seront assassinés dans leur propre pays.

Personne ne doit pouvoir jouer impunément avec les intérêts nationaux et la vie des Français.