Un individu ayant reçu un ou plusieurs coups de bâton de défense administratif se dit victime de viol en réunion de la part des policiers.
L’usage du bâton de défense était-il disproportionné ? N’ayant pas accès à la procédure, en l’état, il nous ait impossible de répondre. Mais vaut-il mieux porter un coup au niveau des fesses ou des membres inférieurs ou plutôt à la tête ?
Quoi qu’il en soit, comment les médias peuvent-ils relayer dans la presse les accusations diffamatoires de viol en réunion colportées par la famille de la « victime » et notamment son beau-frère sans aucune vérification ?
Ces accusations gravissimes, pour le moins absurdes si on prend le temps de réfléchir quelques secondes, visent directement à salir la police.
Aujourd’hui, il suffit d’accuser n’importe quel policier de n’importe quel fait, aussi grave soit-il, pour que les médias relayent immédiatement l’information sans la moindre prudence. Il faut du sensationnel, peu importe les conséquences..
Par ailleurs dans cette affaire, les placements en garde à vue des policiers avec déferrements et contrôles judiciaires à la clé, paraissent disproportionnés.
La « victime » présentant une ITT significative, il est tout à fait normal qu’une enquête soit ouverte pour vérifier la nécessité de l’usage de la force avec un bâton de défense administratif.
Toutefois, cette enquête aurait très bien pu se dérouler en procédure libre sans recourir au régime de garde à vue à l’encontre nos collègues.
Une procédure libre n’était pas de nature à compromettre la manifestation de la vérité dans cette affaire.
Si l’objectif de mener une enquête particulièrement coercitive à l’encontre de nos collègues est de calmer la racaille de cité pour éviter des violences urbaines, France Police le regrette et le dénonce avec force.
La violence dans les quartiers est particulière, les évènements de Viry-Châtillon en sont la démonstration. Dès lors, la société doit accepter que les policiers puissent se défendre proportionnellement aux agressions subies.
Il est toujours regrettable que des mis en cause soient blessés mais ce n’est pas pour autant que le policier a commis une bavure.
Malgré les manifestations de policiers en colère et les belles promesses gouvernementales d’amélioration des conditions de légitime défense, le policier est toujours jeté en pâture à la moindre affaire médiatique pour faire plaisir à tous les gauchistes et autres biens pensants.
Gardes à vue, déferrements, mises en examens.. Ces mesures coercitives doivent être réservées aux personnes contre lesquelles il existe des indices graves et concordants qu’elles ont commis ou tenté de commettre un crime ou un délit.
En l’espèce, un policier dans l’exercice de ses fonctions devrait être présumé en état de légitime défense jusqu’à preuve du contraire. Les mesures coercitives devraient dès lors être proscrites.
Cette affaire est symptomatique. En France, on accuse la police de viol pendant que l’Italie récompense nos collègues transalpins ayant abattu le terroriste Anis Amri..
*Nos collègues italiens autour de Christian Movio, l’un des deux policiers transalpins ayant abattu Anis Amri. Les deux policiers ont été récompensés pour un « acte exceptionnel ».