L’idéologie de gauche m’a tuer

jugele

En janvier dernier, le parquet antiterroriste avait été informé d’éléments indiquant que l’auteur de l’attentat des Champs-Elysées cherchait à se procurer des armes et avait tenu des propos laissant entendre qu’il voulait tuer des policiers.

Karim Cheurfi avait alors été placé en garde à vue le 23 février 2017 et une perquisition à son domicile avait démontré qu’il s’était fait livrer par internet des couteaux de chasse, des masques et une caméra GoPro.

Malgré ces éléments, il avait toutefois été laissé libre à l’issue de sa garde à vue. La section antiterroriste avait tout de même ouvert une enquête pour entreprise individuelle terroriste sans pour autant le ficher S.

Karim Cheurfi n’était pourtant pas un inconnu. En effet, quatorze ans plus tôt, en 2001, il avait déjà tiré sur des policiers au volant d’une voiture volée.

Arrêté, il avait alors dérobé l’arme d’un policier durant sa garde à vue et tiré sur lui à cinq reprises, le touchant trois fois. Des faits qui lui ont valu d’être condamné à seulement 15 ans de prison.

Le petit ange a finalement été libéré au bout de dix ans, remises de peine obligent..

Le 7 avril dernier, son juge d’application des peines l’avait convoqué à la suite d’un voyage en Algérie opéré du 15 janvier au 14 février en contravention avec ses obligations de mise à l’épreuve.

Karim Cheurfi avait alors expliqué qu’il avait fait ce voyage pour se marier. Le JAP n’avait donc pas jugé utile de le renvoyer derrière les barreaux. Il est vrai qu’il aurait été injuste de priver l’épouse imaginaire de la présence fortifiante de Cheurfi au domicile conjugal fantasmé.

La suite est connue. Elle s’est jouée jeudi soir sur les Champs-Elysées.

Ni les pouvoirs publics ni la justice n’ont tiré de leçons des trois années de terreur que la France a vécu.

Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing assassinés à Magnanville par Larossi Abballa sont morts pour rien.

Karim Cheurfi et Larossi Abballa ont le même profil et dans les deux affaires c’est bien le laxisme politico-judiciaire qui est responsable de la mort de nos collègues.

C’est bien la politique pénale imposée par la gauche Taubira et la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui est responsable du massacre de nos collègues par toute cette vermine que la société protège et encourage en faisant monter la haine contre sa propre police.

Depuis1995, toutes les réformes pénales ont été destinées à accorder toujours plus de droits aux auteurs de crimes et de délits au détriment des moyens d’enquête.

Au cours des dernières décennies, la CEDH n’a eu de cesse de produire des outils juridiques empêchant les Etats membres d’incarcérer les criminels et les délinquants.

Cet organe de l’Union européenne a rendu la manifestation de la vérité difficile voire impossible en alourdissant considérablement les règles de procédure pénale et en interdisant aux enquêteurs certaines pratiques d’investigation.

Si Cheurfi et Abballa ont pu massacrer nos collègues, c’est uniquement parce que la société a refusé de priver ces ordures de leur liberté et qu’on a tenté de réinsérer des loups assoiffés de sang qui ont pourtant toujours été en marge de la société.

La place de Cheurfi et Abballa était-elle en prison, en unité de soins psychiatriques ou sur une chaise électrique ? France Police n’a pas la prétention de répondre. Mais une chose est certaine, ces monstres n’avaient rien à faire dehors.

Nous ne voulons en aucun cas récupérer ces attentats mais il est important de dire les choses et de nommer les responsables si non la mort de Xavier Jugele, comme tant d’autres, n’aura servi à rien.

France Police présente une nouvelle fois ses plus sincères condoléances à la famille, aux proches et aux collègues de Xavier ainsi qu’à nos amis de Flag ! durement touchés eux aussi par cette effroyable disparition.