Après le gèle du point d’indice, le gouvernement Philippe va rétablir le jour de carence des fonctionnaires.
Malgré la spécificité et la dangerosité du métier, les policiers vont être touchés eux-aussi sans aucun discernement par cette nouvelle mesure injuste qui sonne comme une double peine ; malade et en plus pas payé..
En raison des risques particuliers liés à l’exercice de notre profession, France Police demande au Gouvernement la mise en place d’une dérogation pour les personnels de la police nationale.
En effet, l’absentéisme de confort est quasi inexistant au sein de la police nationale pour une raison simple ; en cas de doutes, les chefs de service font contrôler les fonctionnaires en position de MO, tant à leur domicile que par le médecin chef du SGAP agréé.
En outre, on tombe plus facilement malade physiquement ou psychiquement dans la police nationale qu’à l’éducation nationale pour des raisons évidentes (missions extérieures par intempéries, contacts avec des publics présentant un risque sanitaire élevé, travail de nuit, missions stressantes..). Tout le monde en conviendra..
Dès lors, il est injuste que les policiers soient logés à la même enseigne qu’un fonctionnaire territorial travaillant au chaud dans un bureau sans prendre le moindre risque.
La maire de Paris Anne Hidalgo vient de demander la création d’un fond d’accueil d’urgence des migrants humanitaires financé par l’Etat à hauteur de 10 millions d’euros pas an. En somme, il n’y aurait pas d’argent pour les fonctionnaires mais des crédits disponibles pour les clandestins..