Retour de la police de proximité : a-t-on repris Raqqa en jouant au foot avec les Djihadistes ?

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« Il y a une centaine de Molenbeek en France » affirmait le ministre de la Ville socialiste Patrick Kanner en mars 2016.

Dans nos quartiers, le trafic de stupéfiants est majoritairement contrôlé par des individus en lien avec l’Islam radical. Le trafic d’arme y est endémique. La violence perpétrée par la racaille, y compris contre les forces de police, n’a plus de limite.

Croire que la police nationale pourra reprendre à elle seule le contrôle de ces zones de guerre en y introduisant une dose de prévention est une chimère.

Lors des émeutes de 2005, nous avions demandé l’intervention de l’armée dans les banlieues pour rétablir l’ordre Républicain et dénoncé le caractère religieux de cette guérilla urbaine.

Les émeutes de 2005 n’ont jamais eu de caractère social. Elles étaient déjà le fruit d’un Islam radical politique et conquérant.

Or, les pouvoirs publics de l’époque ont préféré fermer les yeux et acheter la paix sociale en confiant les missions d’ordre public aux Imams à grands coups de subventions publiques.

Parallèlement, l’Etat a retiré les services de police des quartiers en interdisant aux patrouilles de pénétrer d’initiative dans les cités. Pas de vague..

Le bilan est aujourd’hui connu : des dizaines de milliers de Français radicalisés, prêts à mourir au nom de Daesch.

Si la police de proximité de Rudolph Giuliani a des atouts incontestables, elle n’est pas adaptée à des zones de guerre.

Comme tous les politiques, le président Macron tombe dans le piège d’aborder la question de la sécurité en passant par la case police. Or, le problème vient de la justice et de son incapacité à incarcérer durablement les criminels et les délinquants.

La ministre Florence Parly a estimé que si des Djihadistes – français – périssent à Raqqa « c’est tant mieux ».

De son côté, le président Hollande a reconnu avoir autorisé des exécutions ciblées de terroristes. Il s’agit accessoirement d’une condamnation administrative à la peine de mort.

La neutralisation d’individus dangereux semble ne poser aucun problème aux autorités françaises lorsque cela se déroule à l’étranger.

En revanche, lorsqu’il s’agit des mêmes individus sur le territoire français, il ne faut surtout pas les incarcérer et tenter de les réinsérer à tout prix. Deux poids, deux mesures..

Vouloir dialoguer et négocier avec des Djihadistes, des criminels et des dealers est une erreur. Ces individus sont en guerre contre notre Nation. On ne les combattra pas par de la prévention. Seule une réponse pénale très ferme réglera le problème. Le tout carcéral est la moins mauvaise des options.

Les Français paient des impôts depuis vingt ans pour la politique de la Ville. Résultats : des centaines de Molenbeek.

France Police écoutera avec attention le discours du président Macron cet après-midi et ne manquera pas de l’analyser.