Bavures, suicides.. Le directeur général de la police nationale répond à Jean-Jacques Bourdin

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Interrogé lundi par Jean-Jacques Bourdin sur une prétendue bavure policière survenue à Mantes-la-Jolie le 7 novembre dernier, le directeur général de la police nationale a répondu au journaliste que le taux de sanctions dans la police nationale est le plus élevé de la fonction publique.

Selon Monsieur Eric Morvan, il serait tout à fait légitime que les policiers soient plus sévèrement sanctionnés que les fonctionnaires d’autres ministères.

Notre directeur reconnaît ainsi officiellement l’existence d’une double peine à l’encontre des policiers en matière disciplinaire précisément parce qu’ils sont policiers.

Y a-t-il un lien entre une gestion des personnels de l’Institution à la Schlague et un taux de suicides record chez nous ?

Absolument pas selon notre directeur ! Pour lui, le facteur déclenchant des suicides est presque toujours d’ordre privé.

Circulez, il n’y a rien à voir !

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Le Président Macron vient de reconnaître sans langue de bois que la radicalisation s’est installée parce que la République a démissionné. C’est précisément ce que nous dénonçons depuis les émeutes de 2005 ; une faillite totale de l’Etat qui a préféré confier le Régalien aux Imams plutôt que d’assumer ses responsabilités.

France Police invite les Grosses Légumes de la Place Beauvau à suivre l’exemple présidentiel et à dire la vérité sur la réalité des suicides qui déciment nos rangs.

Notre profession est incompatible avec une vie de famille stable et épanouie. Et sans vie de famille heureuse dans un environnement professionnel sous pression constante, les plus fragiles d’entre nous craquent et commettent l’irréparable.

Faire baisser le taux de suicides au sein de la police nationale devrait être la priorité absolue de nos Huiles. Mais face à ce fléau, la République n’a-t-elle pas, là aussi, démissionné depuis bien longtemps ?