Et encore une petite réunion Tupperware à Beauvau..

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Face au cataclysme traversé par la police nationale, la seule réponse du ministère de l’Intérieur depuis 20 ans, c’est encore et toujours la réunion Tupperware.

L’une des maladies dont souffre notre Institution vient d’être enfin isolée par des chercheurs, il s’agit de la réunionite aigüe.

Cette terrible bactérie sévissant depuis 20 ans Place Beauvau a systématiquement contaminé les différents locataires y ayant séjourné.

Assassinats de collègues, vagues de suicides, terrorisme, manque de moyens, ras-le-bol policier, tsunamis d’arrêts maladie.. A chaque crise, sa réunion Tupperware.

Depuis deux décennies, nos commerciaux de la Place Beauvau nous vendent les mêmes breloques en plastique. Et ils peuvent compter sur les syndicats majoritaires pour assurer le service après-vente.

Des « Hussards de la République » lancé par Chevènement en 1997 à notre Canonisation lors des attentats de Charlie Hebdo en 2015, nos politiciens ne trouvent plus les mots pour dire tout leur amour de la police.

Sauf qu’en coulisses, la seule obsession des pouvoirs publics est de laver plus blanc que blanc l’Institution police.

Pendant ce temps, rien qu’en Seine-Saint-Denis, le trafic de stupéfiants génère un chiffre d’affaire annuel dépassant le milliard d’euros. Une cage d’escalier à Marseille peut rapporter jusqu’à 50.000 euros par jour.

Si la petite entreprise des dealers ne connait pas la crise, les flics eux la connaisse.

Plutôt que de donner les moyens à la police et à la justice d’éradiquer la vermine et de saisir les avoirs criminels, beaucoup de nos politiciens ont préféré mener la politique des grands frères, consistant à donner un pouvoir politique et social au caïd de la cité.

Cette entente entre politique et gangstérisme n’a pas pour but d’éradiquer le trafic mais simplement de le rendre moins visible.

La prétendue paix sociale engendrée par cette politique ne garantie aucunement la paix pour les habitants de ces quartiers pris en otage par la racaille mais surtout elle rend le travail des policiers impossible et participe à la diffusion et au financement du terrorisme islamiste.

La problématique sécuritaire en France n’est pas liée à la police mais bien à l’absence de saisie des avoirs criminels et à une réponse carcérale trop faible. Mettre un coup de peinture dans un commissariat ne règlera rien..