La loi n° 258 du 28 février 2017 a modifié les règles en matière d’usage des armes. Au terme de l’article L 435-1 du code de la sécurité intérieure, il ressort désormais que les policiers nationaux peuvent faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :
Soit lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui.
Soit lorsque, immédiatement après deux sommations adressées à haute voix, ils ne peuvent contraindre à s’arrêter, autrement que par l’usage des armes, des personnes qui cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et qui sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui.
En l’espèce, notre collègue CRS était parfaitement fondé à ouvrir le feu sur Aboubakar Fofana dit « le loup », ce dernier faisant l’objet d’un mandat d’arrêt et circulant à bord d’un véhicule mis en surveillance dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, véhicule automobile utilisé par le mis en cause pour tenter de fuir le contrôle tout en s’en servant comme d’une arme par destination contre les fonctionnaires de police.
L’État doit répondre avec la plus grande fermeté au rapport de force imposé à Nantes par la racaille qui se livre à des émeutes en représailles à cette prétendue bavure policière.
L’objectif réel de ces émeutes n’est pas de dénoncer une bavure mais de mettre la pression sur les pouvoirs publics pour les faire reculer en matière de sécurité et ainsi assurer l’impunité totale de loups tels que Aboubakar Fofana.
Dans de grandes démocraties modernes notamment comme au Brésil, en Israël ou aux Etats-Unis, l’usage du feu est bien plus permissif pour les policiers qu’en France. Et cela ne pose aucun problème dans la mesure où les criminels savent ce qu’ils risquent en cas de refus d’obtempérer aux injonctions des policiers.
Pour l’Establishment, une opération de police réussie, c’est une intervention où les forces de police ne font rien.
Nous en avons le parfait exemple avec l’évasion de Rédoine Faïd. Tout le monde l’a tranquillement regardé prendre son hélicoptère sans intervenir. Pour sa prochaine évasion, point besoin de prendre en otage de pilote d’une Alouette, il lui suffira d’appeler un taxi avec son téléphone portable depuis sa cellule. Frappez et l’on vous ouvrira.. Lamentable.