Suspension d’un contrôleur général, d’un commissaire et d’un commandant de la PP suspectés du détournement d’images de vidéoprotection de la Ville de Paris au profit d’Alexandre Benalla : France Police – Policiers en colère apprécierait que notre haute hiérarchie policière fasse preuve du même zèle pour défendre les collègues mis en cause dans des affaires litigieuses.
Or, lorsqu’il s’agit des policiers d’en bas, majoritairement, les grosses légumes de notre Institution, n’hésitent pas à décapiter administrativement nos collègues du corps d’encadrement et d’application (CEA) sans autre forme de procès.
La jurisprudence Benalla pour les nuls, qu’est-ce donc ?
1) C’est l’Elysée qui couvre les vrais policiers lors d’interventions litigieuses comme il ouvre son parapluie pour protéger notre faux collègue.
2) C’est le soutien actif de la haute hiérarchie policière qui donne aux vrais collègues les moyens de préparer leur défense comme elle le fait pour notre faux collègue en se rangeant sans ambiguïté de son côté.
3) C’est l’Etat qui loge dignement les vrais collègues comme il installe confortablement notre faux collègue dans ses appartements du 11 quai Branly.
4) C’est le Ministère de l’Intérieur qui calque l’avancement des vrais collègues sur celui de notre faux collègue qui est passé en un éclair de rien à Lieutenant-Colonel.
5) C’est l’Administration qui met à la disposition des vrais collègues des véhicules performants avec des avertisseurs sonores et lumineux qui fonctionnent comme en bénéficie notre faux collègue.
6) C’est l’Etat qui paye enfin décemment les vrais policiers comme il rémunère généreusement le faux collègue environ 10.000 euros par mois.
A tous les imbéciles qui ne savent pas lire entre lignes et ne comprennent pas le second degrés, c’est ceci la Jurisprudence Benalla.. Pas un permis de casser du manifestant, fusse-t-il gauchiste..
Enfant, Alexandre rêvait sûrement d’être policier.. Adulte, l’Elysée lui a donné tous les moyens de le devenir sans passer le concours.
Ironie du sort, les vrais policiers ayant eux, réussi le concours, n’ont pas les moyens de faire leur boulot de « flics », faute de moyen et de soutien politique..
Notre syndicat aurait préféré voire la classe politique se mobiliser pour dénoncer le massacre de nos collègues, les violences et agressions sexuelles commises contre les femmes, le trafic de drogues endémique ou encore le terrorisme islamiste mais évidement c’est moins porteur politiquement..
Finalement, celui qui rêvait d’être policier aura connu une fin de carrière digne d’un grand flic : poursuites judiciaires et lynchage médiatique en règle, immolé sur l’autel des chaînes d’infos.. Chapeau l’artiste !