Le 30 juin dernier, un couple belge d’origine iranienne a été interpellé en possession de 500 grammes de TATP en région bruxelloise.
L’enquête a permis de mettre en échec un projet d’attentat devant être commis à Villepinte contre un rassemblement du CNRI (mouvement d’opposition au régime des Mollahs).
Un diplomate iranien en poste à Vienne a été arrêté en Allemagne ainsi qu’un quatrième suspect en France durant l’été.
En lien avec l’attentat avorté, mardi matin, nos services ont mené une vaste opération anti-terroriste à Grande-Synthe dans le Nord au Centre Zahra France, une association musulmane chiite fondée en 2005.
Dans le viseur des services préfectoraux, cette association affirmant avoir un caractère social, familial et religieux se livre régulièrement à l’apologie des mouvements terroristes Hamas palestinien et Hezbollah libanais.
Des armes et des documents ont été saisis lors de la perquisition. Un individu devrait être jugé en comparution immédiate aujourd’hui même.
Cette tentative d’attentat commanditée par le régime de Téhéran est d’une extrême gravité et met en jeu notre sécurité nationale.
De l’attentat ciblé contre des opposants politiques au terrorisme aveugle d’opportunité, il n’y a qu’un pas, déjà franchi par l’Iran notamment en 1986 rue de Rennes à Paris (7 morts – 55 blessés).
La réponse du Quai d’Orsay à cette tentative d’attentat sur notre sol n’est absolument pas à la hauteur.
Le silence assourdissant des médias en dit long sur l’embarras de nos politiciens, désireux de faire du commerce avec l’une des pires dictatures religieuses du globe.
Sur la forme, la France ne doit pas se montrer forte lorsqu’il s’agit du terrorisme sunnite et faible s’agissant du terrorisme chiite. Sur le fond, notre nation reste très fragile face au terrorisme d’où qu’il vienne, la faute à nos politiciens.
Si l’attentat n’avait pas été déjoué, nos collègues forcément présents à Villepinte pour encadrer ou surveiller le rassemblement des Moudjahidines du peuple auraient été, eux aussi, blessés ou tués par l’explosion.