Vous vous souvenez de Sabine Paturel, la chanteuse kitch des années 80 ? Apparemment, ce n’est pas la seule à faire des « bêtises »..
Le 30 septembre dernier, Emmanuel Macron s’était invité chez un jeune délinquant à Saint-Martin, l’exhortant à trouver du travail.
« Il ne faut pas rester comme ça, faire des bêtises. Les braquages c’est fini, ta mère mérite mieux que ça » lui avait recommandé le chef de l’Etat.
Le doigt d’honneur du jeune chenapan, exhibé sur un cliché photographique devenu aussi célèbre que celui de Jacques Tati, a suscité passions et réflexions, mettant la rédaction de Télérama en ébullition.
Telle une création de Victor Vasarely, l’œuvre a été décortiquée sous toutes les coutures jusqu’à l’orgasme artistique. N’est-ce pas là tout le sens du doigt d’honneur et de sa symbolique, renvoyant au phallus à l’époque du philosophe grec Diogène de Sinope ?
Le jeune chérubin, au majeur vigoureux, a été malencontreusement condamné mercredi à huit mois de prison dont quatre avec sursis pour détention de stupéfiants et rébellion pour possession de 25 pochons de cannabis.
Il a toutefois été relaxé pour les faits de violences commis contre les gendarmes au moment de son interpellation (on a frôlé l’incident diplomatique..).
Cette nouvelle péripétie au monde merveilleux des Bisounourses nous éclaire d’avantage sur le sens caché (pour certains) du doigt d’honneur adressé par le garnement en présence du Chef de l’Etat..
Emmanuel Macron avait déclaré aimer « chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises ». Mais aurait-il tout de même une petite préférence entre un voyou notoire et un agent de la force publique ?