
Cinq ans après les faits, la Cour d’appel de Rennes a finalement condamné six anciens manifestants du mouvement des Bonnets rouges à verser à l’État la somme de 206.777 € pour la destruction du portique écotaxe de Pontorson dans la Manche en décembre 2013.
Si notre organisation syndicale condamne naturellement les faits délictueux de destruction commis par ces manifestants, nous sommes étonnés de voir une telle condamnation pécuniaire.
Lorsque la racaille incendie dans les quartiers des bâtiments publics (écoles, bibliothèques..) ou des biens privés (véhicules, commerces..), quelles sont les sanctions pécuniaires généralement prononcées par les tribunaux ?
A combien s’élèvent en moyenne le montant des condamnations financières prononcées à l’encontre des trafiquants de drogue, lorsque sanctions pécuniaires il y a ?
De quelles amendes les casseurs du Black-bloc doivent-ils s’acquitter lorsqu’ils saccagent des rues entières ?
In fine, les condamnations judiciaires, lorsqu’elles sont prononcées, sont-elles réellement recouvertes ?
Les Bonnets rouges comme les Gilets jaunes représentent ces classes sociales moyennes, la France solvable qui se lève tôt et pour laquelle il est très dangereux d’exprimer un peu trop bruyamment sa colère, contrairement à d’autres..
#JeSuisGiletsJaunes