Point de la participation à 18h sur la mobilisation de l’acte 7 des Gilets jaunes : environ 60.000 participants dans toute la France

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France Police – Policiers en colère dénonce la scandaleuse provocation du chef de l’Etat en vacances bling-bling avec sa compagne Brigitte à St Tropez pendant que nos collègues ont pour consignes d’harceler les Gilets jaunes par des charges répétées.

A 18h, plusieurs points de tensions nous ont été signalés mais il n’y a qu’à Bordeaux et à Rouen où des dégradations et des violences ont été commises.

En outre, 48 enquêtes ont été ouvertes contre nos collègues depuis le 17 novembre pour des faits présumés de violences policières.

S’il y a eu un usage excessif de la force, France Police – Policiers en colère rappelle que ces violences supposées sont celles de l’autorité administrative, en l’espèce ce sont les ordres du ministre de l’Intérieur et de ses préfets relayés par les commissaires ainsi que les déclarations haineuses de l’exécutif comparant les manifestants à Daesh qui ont provoqué les bavures policières supposées.

L’IGPN doit ouvrir une enquête relative aux ordres donnés par l’autorité administrative depuis le 17 novembre à nos collègues pour évaluer si l’usage de la force était bien proportionné.

Pour répondre à une affirmation récurrente, les ordres reçus par nos collègues ne sont pas illégaux. Dès lors que les manifestations ne sont pas déclarées, les préfets sont fondés à ordonner la dispersion des manifestants après les sommations d’usage. Nos collègues n’avaient donc aucun motif pour désobéir à des ordres légaux émanant d’une autorité légitime.

En revanche, France Police – Policiers en colère a dénoncé à plusieurs reprises, une dérive autoritaire du pouvoir (rue Vignon, pressions sur nos collègues pour placer en garde à vue des manifestants, recours à la force sans tenir compte du risque de blessures graves de manifestants pacifiques).

France Police – Policiers en colère a également dénoncé le protocole d’accord signé entre l’administration et les trois syndicats majoritaires (Unité SGP Police FO, Alliance Police Nationale et Unsa-Police). Cette promesse de rémunération des forces de police pour éviter leurs états d’âme à aller réprimer les Gilets jaunes, ne sera jamais tenue et constitue une vaste manipulation orchestrée par l’exécutif et ses syndicats partenaires, le tout relayé par la Pravda gouvernementale (Bfmtv, Cnews et consorts..).