
Après une analyse attentive de l’intégralité des images de vidéosurveillance, il ressort que les éléments constitutifs de la rébellion sont réunis.
Dès lors, notre syndicat conteste le classement sans suite décidé par le Parquet dans l’urgence.D’après notre analyse, la vidéo démontre que M. Zecler a entrainé les policiers dans le sas du local où il s’est ensuite rebellé, refusant probablement d’être palpé. M. Zecler a résisté violemment et a tenté de se soustraire au contrôle ou à l’interpellation en ouvrant une porte intérieure dans le sas pour essayer de prendre la fuite.
Ce sont ces faits initiaux de rébellion qui ont fait craquer les policiers, entrainant des coups disproportionnés.
Les policiers doivent être jugés et condamnés lorsqu’ils commettent des fautes. Notre action ne vise pas à dédouaner les collègues des violences commises.
Toutefois, sans la rébellion de M. Zecler, rien ne serait arrivé.Au regard des images de vidéosurveillance, rien ne justifie pour nous que l’infraction de rébellion commise par monsieur Zecler ait été classée sans suite.
Nous demandons une réouverture du dossier comme cela a été fait dans l’affaire du maire délégué de Portbail Francis d’Hulst. L’auteur de l’agression de l’élu avait reçu un rappel à la loi avant que la mobilisation de l’opinion publique et des élus ne pousse le Parquet à rouvrir le dossier et à renvoyer l’auteur en correctionnelle.
Nous déplorons que les médias n’aient pas informé l’opinion publique sur le contexte exact dans lequel ces violences ont été commises, à savoir dans le cadre d’une rébellion d’un individu particulièrement costaud.
En outre, la scène des violences policières a été montrée avec des images accélérées qui rendent la scène encore plus choquante.