
La France est devenue un Pays de Cocagne pour dealers et terroristes et un pandémonium pour sa population et sa police.
Selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur, en moyenne, chaque jour, 85 policiers sont victimes de violences. Et les auteurs de ces agressions ne sont pas des infirmières qui craquent lors d’une manifestation..
Imagiez la réaction des médias et des politiciens si, chaque jour, 85 dealers étaient violentés par nos collègues.. Rien qu’au mois de janvier 2021, malgré un pays qui tourne au ralenti en raison de la dictature sanitaire, 2.288 violences contre des policiers ont été recensées.
Il s’agit ici de chiffres officiels, probablement largement sous-évalués pour ne pas inquiéter l’opinion publique.
En vingt ans, les violences contre les forces de l’ordre auraient été multipliées au moins par 2,3.
Pourtant, au cours des deux dernières décennies, les politiciens ont tous tenu des discours de surenchère sécuritaire à l’image de Nicolas Sarkozy et de son fameux Karcher. Pour quels résultats ?
Nos collègues se font massacrer sans réagir par peur d’être accusés par ces mêmes politiciens de commettre des bavures !
Comment en est-on arrivé là ? Par le refus politique de répondre à la violence par la violence. Malgré les discours de fermeté, pas question derrière d’assumer des violences policières pourtant parfaitement légitimes lorsqu’elles visent des criminels notoires qui menacent l’intégrité physique de nos collègues, prennent la fuite ou résistent à leur interpellation.
Ne nous y trompons pas, si à la place des Gilets jaunes, des narcotrafiquants de banlieue avaient été mutilés sur leurs points de deal, le scandale aurait été planétaire et le président Macron, contraint à la démission.
Mais un policier ou un opposant politique qui se fait blesser, c’est tout à fait acceptable pour la société tandis qu’un multirécidiviste qui se rebelle et se prend un coup de matraque par un collègue lors d’une interpellation, c’est totalement insupportable pour l’Establishment qui y voit immédiatement opportunément des violences policières racistes.
Au moins, on sait dans quel « CAMP » se situent les politiciens. On gagne toujours en clarté..
PS : aux collègues qui nous accuseront de défendre une infirmière ayant commis des violences policières.
1° On ne la défend pas.
2° Posez-vous la question de l’impunité dont bénéficient les casseurs, les vrais, en manifestation et de l’impunité dont bénéficient les voyous, des vrais, en banlieue. Un jet de pierre par un dealer de cité sur un collègue ça se termine en classement sans suite ou en rappel à la loi. S’agissant d’une infirmière, il y a renvoi en correctionnelle avec une couverture médiatique exceptionnelle. Deux poids, deux mesures, comme toujours..