Le conseil de discipline du ministère de l’Intérieur demande la révocation du syndicaliste policier Bruno ATTAL

Notre syndicat prend acte de la proposition du conseil de discipline s’étant réuni hier dans les locaux du ministère de l’Intérieur à Paris.

Après avoir révoqué Alexandre Langlois, l’administration propose désormais la révocation de Bruno Attal alors même que le tribunal administratif a cassé en référé et sur le fond la décision du ministre de l’Intérieur de révoquer le patron du syndicat VIGI.

Si le juge administratif rappelle que la liberté d’expression des syndicalistes policiers n’est pas absolue, le magistrat relève la disproportionnalité entre la faute commise par Alexandre Langlois et la sanction prononcée par le ministre de l’Intérieur à son encontre.

Avant la tenue du conseil de discipline, il était proposé par l’administration elle-même une sanction du premier groupe à l’encontre de Bruno ATTAL (3 jours d’exclusion temporaire de service). Pourtant, à l’issue des débats oraux, la révocation est demandée.

Il serait opportun que les syndicats de police ayant siégè hier en conseil de discipline rendent public leurs votes. Il s’agirait d’un acte de transparence vis-à-vis des collègues.

Bruno ATTAL a indiqué aux membres du conseil de discipline le deux poids deux mesures dont il s’estime victime, notamment vis-à-vis du policier non-syndicaliste Abdoulaye Kanté qui passe son temps à Tweeter et même à insulter publiquement ses opposants.

Dernière réponse en date de ce policier sans mandat syndical à un internaute : « T’es qui ? Est-ce normal que tu sois fini à la pisse ? ».

Pourquoi Abdoulaye Kanté n’est-il pas inquiété par l’administration pour ces propos qui portent atteinte à l’image et à la réputation de la police nationale ? Son soutien affiché au Président Macron lui servirait-il de paratonnerre pour éviter la foudre d’un conseil de discipline ?

Le dossier est désormais dans les mains de Gérald Darmanin. Nous attendons sa décision.