Nous policiers, sommes toujours du côté des victimes…

Victimes de vols, victimes de harcèlements, victimes d’agressions, de violences conjugales / intrafamiliales, victimes de tentatives d’homicide, victimes de crimes, victimes de meurtres, etc… Quel que soit l’âge de la victime, quel que soit son sexe, quel que soit son pays d’origine, sa couleur de peau, quelle que soit sa religion, quelles que soient ses convictions politiques, idéologiques, quelle que soit son origine sociale, quels que soient ses antécédents même lorsque le « délinquant » devient victime à son tour; Nous sommes avec les victimes et nous travaillons pour les victimes !!!

Et eux ! Où sont-ils ? à l’heure où s’est commise cette atrocité, cette abomination sur une jeune fille de 12 ans, une enfant, torturée, violentée, violée, menacée de mort parce que « juive » d’origine, Française …

Qui pour faire une tribune, qui pour faire une pétition ??? Qui parmi les « people », pour organiser un rassemblement, une marche en soutien à cette enfant pour dénoncer ces actes infâmes et antisémites ?

Où sont les acteurs, les sportifs, les artistes pourtant habitués à commenter l’actualité sur les réseaux, à bouffer du « flic » ? ABSENT !!! Mortellement absent lorsqu’il s’agit d’apporter un soutien à cette enfant comme aux autres victimes anonymes de la haine. La haine entretenue, encouragée et propagée par des personnages politiques extrémistes, opportunistes qui prônent le vivre ensemble alors qu’ils montent une communauté contre une autre, parfois à l’aide de propos victimaires, parfois à coup de déclarations haineuses. Pourquoi l’importation dans notre pays de ce conflit Israélo-Palestinien si ce n’est à des fins électoralistes alors même que ces biens-penseurs n’ont que faire du sort des Arméniens ou des chrétiens d’Orient pourchassés.

Où sont-ils ces privilégiés, ces nantis, ces politologues footballeurs/acteurs et autres, toujours prompts à crier aux violences policières, à hurler : « la police tue ! » tout en scandant des slogans appelant au suicide des policiers ou à les tuer, à soutenir toutes les actions permettant de discréditer le travail des policiers et plus largement des forces de sécurité. Où sont les instigateurs du tribunal populaire prêts à condamner instamment une intervention policière qu’eux seuls jugent illégitime et à brûler en place publique des policiers. Où sont ces vedettes qui envahissent les médias pour exprimer leur dégoût, leur indignation et leurs propos lapidaires à l’encontre des FDO, pour y proclamer leur soutien pêle-mêle à toutes les causes pourvu qu’elles servent leur idéologie commune de désordre.

Qui a fait germer dans la tête de ces trois jeunes auteurs de 12 et 13 ans que la vie d’une enfant juive en 2024 ne valait rien, pour qu’ils puissent à ce point la salir, la blesser à tout jamais et souiller ainsi l’ensemble de notre pays.

Non, Ils ne sont toujours pas là ! Malheureusement, il semblerait que le crime commis contre cette enfant de seulement 12 ans ne soit pas assez abominable, pas assez atroce, pas assez raciste, peut-être trop antisémite de gauche extrême, pour qu’ils daignent faire un tweet, s’exprimer ou se mobiliser. Leur indifférence brille à travers leur absence de réaction, ce qui nous fait dire que leurs petits cœurs ne saignent pas et qu’ils n’ont pas « mal à leur France » lorsqu’il s’agit de cette jeune fille pourtant française mais juive comme tant d’autres victimes innocentes oubliées par ces faussaires.

Ces personnages publics prouvent encore une fois à travers cette actualité à quel point leur indignation est à géométrie variable selon que vous soyez un homme plutôt qu’une femme, ou que vous soyez victime de la Police selon eux, ou encore que vous soyez victime de délinquants, de criminels parfois récidivistes qu’ils n’auront aucun mal à justifier, à défendre puis à pardonner.

En tous cas, nous policiers, nous sommes là ! Là, proche de cette jeune fille à Courbevoie, nous n’oublions pas Socayona à Marseille,  Shaina à Creil et tant d’autres… Nous sommes au quotidien auprès des victimes, là pour tenter de réparer dans cette société ce qu’ils détruisent, particulièrement cette jeunesse à laquelle ils instillent l’idée que l’on obtient ce que l’on considère comme dû soit par le chaos soit par la force. En voici l’un des résultats à mettre à leur crédit.

Nous policiers, nous ne retournons pas nos vestes en fonction des faits divers et du profil de ceux qui les subissent, nous refusons de  hiérarchiser les violences  selon les auteurs qui les commettent.