Syndicat de police. Ministère de l'Intérieur. Quatrième puissance syndicale du ministère de l'Intérieur et première force d'opposition de la police nationale !
Dès le premier jour nous avons fait part de notre solidarité auprès de notre collègue Florian, policier exemplaire, qui, dans le cadre de ses missions de sécurité du quotidien, a estimé devoir faire usage de son arme pour sauver sa vie mais aussi celle des éventuelles victimes qu’aurait pu causer ce délinquant à bord d’un bolide lancé à toute allure s’il avait repris sa course folle sans l’intervention des policiers mis en cause aujourd’hui.
Une fois encore, nous dénonçons le statut juridique qui met sur le même plan d’égalité le tueur de la petite Philippine et nos collègues policiers faisant usage de leurs armes pour sauver la vie d’innocents ou la leur en les désignant comme des meurtriers.
Comment espérer que des policiers et gendarmes continuent à exercer leur métier sereinement alors que, à coup sûr, leur sort est réglé dès le premier jour sans même bénéficier de la présomption d’innocence et ce afin de satisfaire l’opinion publique espérant ainsi éviter des émeutes.
Malgré des révélations et une enquête journalistique moins lapidaire à l’égard des deux motocyclistes mis en cause, il semblerait qu’il soit préférable de les sacrifier de manière à acheter « la paix sociale ».
Il fût un temps où la police était respectée et où les motards étaient désignés comme « les anges de la route », les temps ont changé, les valeurs aussi !!!
Aujourd’hui l’ange désigné est celui qui refuse un contrôle de police et met en danger de mort d’autres usagers…
Total soutien, solidarité et affection à nos collègues et à leurs familles qui vivent un enfer.