
À l’approche de la nouvelle année, nous pensons particulièrement à tous les agents du service public qui travaillent cette nuit et sont trop souvent sous-estimés. Parmi eux figurent le personnel de santé, les sapeurs-pompiers, les gendarmes et policiers, ainsi que d’autres travailleurs essentiels comme ceux des collectivités territoriales, qui auront la lourde tâche de remettre nos rues en ordre après les méfaits de la nuit. Leur statut est régulièrement remis en question tant par l’exécutif que par le Sénat, qui suggèrent tour à tour de reporter l’âge de départ à la retraite, d’augmenter le nombre de jours de carence ou encore de maintenir la perte de salaire lors des arrêts maladie. Ces décisions négligent la spécificité de leur fonction et ne prennent pas en compte les contraintes et obligations auxquelles ils font face, notamment lors des fêtes où ils continuent de veiller sur la population.
Nous espérons que 2026 ne soit pas un mauvais remake de l’année 2025 qui a été pour les agents de la fonction publique la preuve d’un profond mépris et celle d’une profonde méconnaissance de nos missions.
