L’usage du 49.3 pour passer en force l’injuste réforme des retraites est une humiliation pour le parlement et une provocation pour la France qui travaille.

Mettre ainsi le feu aux poudres alors que le pays est au bord de l’implosion est irresponsable.

Notre syndicat appelle les députés à porter et à voter en urgence une motion de censure transpartisanne.

Cette réforme sert avant tout des intérêts privés, en l’espèce les compagnies d’assurance et autres fonds de pensions qui vendent chaque année de plus en plus de contrats.

Nous appelons l’ensemble des opposants à cette ignoble réforme à continuer la lutte de manière pacifique.

Des violences discrediteraient le juste combat d’opposition mené par les travailleurs.

Ne rien lâcher !

Le conseil de discipline du ministère de l’Intérieur demande la révocation du syndicaliste policier Bruno ATTAL

Notre syndicat prend acte de la proposition du conseil de discipline s’étant réuni hier dans les locaux du ministère de l’Intérieur à Paris.

Après avoir révoqué Alexandre Langlois, l’administration propose désormais la révocation de Bruno Attal alors même que le tribunal administratif a cassé en référé et sur le fond la décision du ministre de l’Intérieur de révoquer le patron du syndicat VIGI.

Si le juge administratif rappelle que la liberté d’expression des syndicalistes policiers n’est pas absolue, le magistrat relève la disproportionnalité entre la faute commise par Alexandre Langlois et la sanction prononcée par le ministre de l’Intérieur à son encontre.

Avant la tenue du conseil de discipline, il était proposé par l’administration elle-même une sanction du premier groupe à l’encontre de Bruno ATTAL (3 jours d’exclusion temporaire de service). Pourtant, à l’issue des débats oraux, la révocation est demandée.

Il serait opportun que les syndicats de police ayant siégè hier en conseil de discipline rendent public leurs votes. Il s’agirait d’un acte de transparence vis-à-vis des collègues.

Bruno ATTAL a indiqué aux membres du conseil de discipline le deux poids deux mesures dont il s’estime victime, notamment vis-à-vis du policier non-syndicaliste Abdoulaye Kanté qui passe son temps à Tweeter et même à insulter publiquement ses opposants.

Dernière réponse en date de ce policier sans mandat syndical à un internaute : « T’es qui ? Est-ce normal que tu sois fini à la pisse ? ».

Pourquoi Abdoulaye Kanté n’est-il pas inquiété par l’administration pour ces propos qui portent atteinte à l’image et à la réputation de la police nationale ? Son soutien affiché au Président Macron lui servirait-il de paratonnerre pour éviter la foudre d’un conseil de discipline ?

Le dossier est désormais dans les mains de Gérald Darmanin. Nous attendons sa décision.

Vœux du préfet de police Laurent Nunez : communiqué important

Nous remercions Monsieur Le Préfet de Police Laurent Nunez pour son aimable invitation républicaine à ses bons vœux 2023.

Le syndicat Alliance Police Nationale incommodé par notre venue, boycott soit-disant ces vœux.

Ne voulant pas rater la photo du Bloc Syndical buvant le champagne avec Le Préfet de Police après l’avoir exécuté avec Christophe Castaner pour servir la soupe à Gerald Darmanin, nous déclinons nous aussi l’invitation pour permettre à Alliance de se rendre sereinement à la cérémonie.

Nous utiliser comme argument pour se livrer à des manœuvres politiques dégueulasses est bien du niveau du syndicat de barbouzes Alliance Police Nationale, toujours aussi prompts à servir les réseaux sarkozystes.. Du moins ce qu’il en reste..

Réforme des retraites : le syndicat France Police – Policiers en colère – Touche pas à mon flic appelle à manifester demain bien que le syndicalisme d’Henri Krasucki soit mort depuis longtemps..

Malgré que nous n’ayons aucune confiance dans les syndicats qui appellent à manifester demain, nous invitons néanmoins nos adhérents et sympathisants à se mobiliser pour faire barrage à cette immonde réforme des retraites.

Les fonctionnaires de la police nationale sont eux aussi impactés par cette loi malgré les belles promesses et les déclarations d’amour permanentes des politiciens à notre égard.

Actuellement, les policiers peuvent partir en retraite entre 52 et 57 ans. Demain, ce sera entre 54 et 59 ans et sans certitude d’atteindre le taux plein..

Des policiers qui vont courir en déambulateur après des dealers ; ce sera le nouveau visage de la police de demain..

Alors que le marché du travail est saturé, la Macronie préfère faire bosser des vieillards plutôt que de libérer des emplois pour les jeunes générations. On marche vraiment sur la tête..

Par principe, demain, nous appelons à manifester même si l’issue est connue d’avance avec des syndicats qui finiront par se coucher devant leurs maîtres comme des petits toutous..

Le syndicalisme de Henri Krasucki est malheureusement mort depuis bien longtemps.. et il ne reviendra plus..

Élections professionnelles 2022 : le syndicat France Police – Policiers en colère – Touche pas à mon flic gagne une place et devient la 4e puissance syndicale du ministère de l’Intérieur et de la Police Nationale !

La FASMI FO composée du sinistre syndicat Unité SGP Police perd 1.090 voix par rapport à 2018. Surtout, les très nuisibles Yves Lefebvre et Linda Kebbab sont largement balayés par la coalition Alliance / Unsa qui arrive en tête. A souligner que le bloc Alliance / Unsa perd tout de même 110 voix par rapport à 2018. Il n’y a donc pas eu de dynamique autour de cette coalition.

Enfin, la CFDT Interco composée du très démagogique syndicat Alternative Police dirigé par le transfuge Denis Jacob prend une grosse claque en perdant 2.130 voix par rapport à 2018.

La participation à ce cru 2022 est en baisse de près de 5 points par rapport à 2018.

Le vote blanc reste massif avec 9.589 voix. Pour rappel, il fallait obtenir au minimum 9.086 voix pour obtenir un siège. En votant blanc, indirectement, les électeurs ont fait le jeu des syndicats majoritaires et de l’administration en privant notre syndicat d’un siège. Ainsi soit-il.

Cette année encore, la fraude a été importante. Nous avons donc déposé un recours contentieux comme il y a quatre ans. Le vote électronique est incontestablement la pire chose qui soit arrivée à notre démocratie sociale. Nous demandons instamment un retour au vote papier à l’urne.

Si globalement notre score est en-dessous de nos espérances, notre marque syndicale est désormais parfaitement ancrée dans le paysage syndical policier.

Durant les quatre années de mandat à venir, nous allons renforcer notre maillage territorial et continuer à défendre des revendications que nous sommes les seuls à porter comme une réforme de la légitime défense, la transparence des mutations et des avancements ou encore l’armement des personnels sédentaires du ministère de l’Intérieur.

Nous remercions les milliers de policiers ayant porté leurs suffrages en faveur de nos listes ! Un immense merci également à nos candidats et à nos militants sans qui, rien n’aurait été possible.

Nous avons fait campagne sur nos valeurs, sans compromission ni démagogie. Le reportage de « Complément d’enquête » sur France 2 consacré aux syndicats de police diffusé le 1er décembre 2022 a montré la face caché de ces organisations et leurs méthodes immorales. Nous sommes tellement fiers de ne pas leur ressembler. Nous sommes tellement fiers des électeurs qui partagent notre vision de la police nationale.

Merci, merci, merci ! Le combat continue !

Force et honneur !

La grande enfumerie de la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’intérieur (LOPMI) : on vous révèle dans un live exceptionnel toute la vérité sur cette loi et l’incroyable gaspillage de l’argent public !

Cliquez sur la vidéo ci-dessous pour visionner le live!

On fait croire aux Français que le gouvernement va faire un cadeau de 15 milliards d’euros aux policiers sur 5 ans.. Or il n’en n’est rien !

Au menu de cette très indigeste loi :

Augmentation du temps de travail : travailler + pour gagner moins, limitation drastique des mutations, saccage de notre régime spécial de retraite, avancement des gardiens de la paix et des sous-brigadiers gelé, brigadiers-chefs historiques sacrifiés, destruction de la police judiciaire, paupérisation de la police nationale, renforcement des plates-formes IGPN et gendarmerie pour encourager les anti-flics à faire toujours plus de signalements contre les collègues..

Palme d’or de l’argent jeté par les fenêtres : une journée nationale obligatoire de prévention des risques imposée à l’ensemble de la population. Cette formation annuelle s’appellera « journée de résilience ». Et bien sûr, elle sera financée avec l’argent soit-disant promis aux policiers..

Vidéo à voir et à revoir sans modération !

Incroyable scandale à l’examen de brigadier-major : les gradés de la police nationale totalement cocufiés par le gouvernement ! Lettre ouverte du syndicat France Police au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Monsieur Le Ministre de l’Intérieur,

La baisse du niveau de recrutement des gardiens de la paix inquiète. Des candidats sont désormais admis avec une note de 8/20, bien inférieure à la moyenne.

Nous payons aujourd’hui au prix fort la politique conduite par votre prédécesseur Nicolas Sarkozy qui a supprimé près de 10.000 postes de policiers et de gendarmes entre 2007 et 2012.

Le manque de personnels au sein des unités de police et de gendarmerie nuit gravement à la qualité du service public et oblige mes collègues à bâcler des dossiers qui mériteraient pourtant qu’on y accorde davantage de temps.

Suite à la suppression de leur grade imposée par votre réforme, les brigadiers vont se voir offrir le galon de chef sans devoir passer un examen.

Jusqu’à présent, pour obtenir le grade de chef, il fallait subir un véritable parcours du combattant avec un stage de management de 2 semaines et, surtout, l’obtention de deux unités de valeur où la sélection était drastique.

Une fois les deux précieuses unités de valeur obtenues, les collègues attendaient parfois 10 ans avant d’être nommés avec une obligation de mobilité.

Des collègues affectés en province ont dû abandonner femme et enfants pour retourner en Île-de-France prendre leur galon de chef. Ils ont ensuite été contraints d’attendre des années avant de pouvoir retourner exercer en province. Certains ne sont d’ailleurs jamais rentrés chez eux et ont fini leur carrière en région parisienne, loin de leurs familles.

Avec votre réforme, Monsieur Le Ministre, si vous faites effectivement cadeau du galon de chef aux actuels brigadiers, votre gouvernement ne rase pas gratis.

En effet, notre organisation syndicale n’est pas dupe de la manœuvre. La facture de votre réforme va être payée contre monnaie sonnante et trébuchante par les gardiens de la paix et les actuels brigadiers-chefs canal historique.

Les voies d’avancement pour les fonctionnaires appartenant à ces deux grades sont désormais totalement bouchées.

Depuis quelques heures, stupeur et consternation se sont emparées des brigadiers-chefs. En effet, tous nos collègues ayant passé l’examen pour devenir majors, viennent d’être recalés. Et pour cause ! Le niveau de recrutement a été fixé à la note minimale de 19,5 sur 20 de moyenne. Un niveau de notation qu’on exige nulle part ailleurs, même pas dans les plus grandes écoles de la République française !

Votre réforme, Monsieur Le Ministre, entraîne une rupture d’égalité entre les fonctionnaires qui sont devenus chefs au mérite et ceux à qui on offre opportunément le galon à quelques semaines des élections professionnelles.

Pire, c’est la double peine pour les brigadiers-chefs canal historique puisque pour rembourser le coût de votre réforme, l’avancement au grade de major leur est désormais quasiment gelé.

Combien d’années va devoir désormais attendre un gardien de la paix pour prendre le galon de chef ? Et combien de décennies va devoir patienter un brigadier-chef pour prendre son galon de major ?

Quelle place tient la méritocratie républicaine dans votre réforme ?

Monsieur Le Ministre de l’Intérieur, la police nationale ne se gère pas comme une entreprise du CAC 40. Notre Institution, vieille de plus d’un siècle, a ses coutumes et ses traditions et la méritocratie en fait partie intégrante.

C’est au nom de cette méritocratie et dans le souci de ne pas créer de rupture d’égalité ou de fracture au sein de notre grande famille que vous voudrez bien offrir le grade de major à l’intégralité des brigadiers-chefs canal historique comme vous le faites pour les actuels brigadiers.

Il va de soi que votre administration doit également prendre des engagements clairs et s’engager sur la base d’un calendrier précis à ne pas bloquer la voie d’avancement au grade de chef pour les actuels gardiens de la paix.

En outre, mon organisation syndicale souhaite une harmonisation relativement aux voies d’avancement. Pourquoi les gradés et gardiens de la paix doivent-ils passer des examens professionnels avec une moyenne de 19,5/20 pour évoluer dans leur carrière lorsque dans le même temps l’avancement des commissaires et des officiers du corps de commandement est automatique ?

Vous comprendrez, Monsieur Le Ministre de l’Intérieur, que nombre de nos collègues du corps d’encadrement et d’application de la police nationale et notamment les brigadiers-chefs canal historique, ont l’impression d’être les dindons de la farce.

Comptant sur votre lucidité et votre attachement à la méritocratie républicaine, notre syndicat vous propose d’entamer une négociation sérieuse sur le sujet. En tant que partenaire social, nous avons à cœur de continuer à faire vivre au sein de la fonction publique de l’État, les valeurs de mérite, d’équité et de justice.

Recevez, Monsieur Le Ministre de l’Intérieur Darmanin, l’expression de mon profond respect républicain ainsi que mes chaleureuses et cordiales salutations.

Michel THOORIS, secrétaire général du syndicat France Police – Policiers en colère – Touche pas à mon flic.